Blaze-One
Blaze One est entré par
la grande porte dans la musique haïtienne. Avec « Prizon federal », il a su
attirer l’attention dès sa première chanson en solo, avant de confirmer ses
potentialités avec « Gran dosye », texte d’une grande recherche et titre de son
premier album. Il a su ainsi s’éviter les péripéties de
l’artiste-qui-traîne-devant-les-locaux-des-médias pour être populaire. Blaze
One, avec son talent, son caractère et ses textes bien structurés, est de ces
rappeurs qui se sont démarqués du lot.
Blaze One ne se contente pas d’être présent sur la plupart des affiches de Port-au-Prince ou sur les scènes des clubs. L’artiste est en studio et prépare un nouvel album, apprend-on de Patrick Chéry, directeur de Zoom Entertainment, qui assure le management de l’artiste depuis un certain temps. Quinze morceaux sont en phase de finalisation. « Remèd fèy », une de ses nouvelles chansons que le staff prévoit de distribuer dans les médias dès ce vendredi, sera vidéoclipée à la fin du week-end, pour promouvoir le nouveau projet à divers niveau.
Pour ce nouvel opus, Blaze One continuera sur la voie qu’il a toujours empruntée pour arriver au cœur des mélomanes, nous a fait comprendre l’artiste. Il ne s’évertuera pas dans le rap de clan, n’entrera en polémique avec aucun groupe ou artiste, affirme-t-il avant de préciser : « Je suis unique, je dégage une vibration positive dont je suis le seul à connaître le secret. Je suis au-dessus de tous les rappeurs ! » Une affirmation que quelques-uns confirmeront en analysant les travaux de recherches de certaines de ses chansons et ses capacités artistiques.
Parcours /Rêves Fils de pasteur, né le 5 novembre 1983 à Port-au-Prince, Elysé Sénora connaît la réalité du ghetto, lui qui a grandi à Martissant. Cette réalité, il la chante, la clame aux oreilles attentives qui encaissent ses hits. Champion en 2006 du concours « Lari Pwòp » de Yele Haiti avant de retrouver NGS (Nèg Geto Salomon/ Nouvelle Génération Squad), il reçut en 2012 le titre de Meilleur artiste de l’année de T-Guy Converse Production. « Federal la », première chanson qui lui attira la grande foule, est loin d’avoir été un coup de chance pour cette bête de scène. Hormis son désir de réaliser de nouvelles choses dans le secteur du rap kreyòl, Blaze One est connecté à l’actualité politique.
Il y puise des sujets et en tire des leçons pour sa carrière de politicien : « Je suis un futur officiel. Faut bien que quelqu’un du rap kreyòl occupe une place au Parlement… », A-t-il lâché. Les hits Les chiffres de vente de son album n’ont jamais été communiqués, mais les impressions laissent croire, que Gran Dosye a reçu un accueil favorable. « Fon Macaya », « Gadon Fanm », « Pou fanm », « Wanted » sont des morceaux populaires. D’autres chansons sont carrément des hits qui séjourneront encore longtemps dans les mémoires. « Prizon Federal », à titre d’exemple, loin d’être une histoire vécue, raconte avec élégance la misérable vie des citoyens dans les centres d’incarcération du pays. « Gran Dosye » est une musique qui cite les plus grands bandits du pays et les noms des policiers qui ont péri dans l’exercice de leurs fonctions. Blaze One dit avoir fait des recherches sur le net, à la télévision, la radio… pour écrire ce texte.
« Il y a eu des frustrés, mais personne ne m’a fait de menaces officiellement », nous confie le rappeur, serein. Pour « Istwa d’Ayiti », l’artiste dit qu’il voulait que les jeunes connaissent l’histoire de leur pays, leur rappeler leurs origines. Cela lui a pris entre deux ou trois jours pour accoucher les sept minutes qui figureront sur son deuxième album. Cette chanson, sourit-il, est un livre musical, une source de connaissances. Têtu, vantard, en couple avec G-Shine Zion, la voix féminine qui l’accompagne sur divers morceau, Blaze One est un artiste talentueux, un professeur de sciences sociales qui dispense ses cours à travers ses chansons.
Blaze One ne se contente pas d’être présent sur la plupart des affiches de Port-au-Prince ou sur les scènes des clubs. L’artiste est en studio et prépare un nouvel album, apprend-on de Patrick Chéry, directeur de Zoom Entertainment, qui assure le management de l’artiste depuis un certain temps. Quinze morceaux sont en phase de finalisation. « Remèd fèy », une de ses nouvelles chansons que le staff prévoit de distribuer dans les médias dès ce vendredi, sera vidéoclipée à la fin du week-end, pour promouvoir le nouveau projet à divers niveau.
Pour ce nouvel opus, Blaze One continuera sur la voie qu’il a toujours empruntée pour arriver au cœur des mélomanes, nous a fait comprendre l’artiste. Il ne s’évertuera pas dans le rap de clan, n’entrera en polémique avec aucun groupe ou artiste, affirme-t-il avant de préciser : « Je suis unique, je dégage une vibration positive dont je suis le seul à connaître le secret. Je suis au-dessus de tous les rappeurs ! » Une affirmation que quelques-uns confirmeront en analysant les travaux de recherches de certaines de ses chansons et ses capacités artistiques.
Parcours /Rêves Fils de pasteur, né le 5 novembre 1983 à Port-au-Prince, Elysé Sénora connaît la réalité du ghetto, lui qui a grandi à Martissant. Cette réalité, il la chante, la clame aux oreilles attentives qui encaissent ses hits. Champion en 2006 du concours « Lari Pwòp » de Yele Haiti avant de retrouver NGS (Nèg Geto Salomon/ Nouvelle Génération Squad), il reçut en 2012 le titre de Meilleur artiste de l’année de T-Guy Converse Production. « Federal la », première chanson qui lui attira la grande foule, est loin d’avoir été un coup de chance pour cette bête de scène. Hormis son désir de réaliser de nouvelles choses dans le secteur du rap kreyòl, Blaze One est connecté à l’actualité politique.
Il y puise des sujets et en tire des leçons pour sa carrière de politicien : « Je suis un futur officiel. Faut bien que quelqu’un du rap kreyòl occupe une place au Parlement… », A-t-il lâché. Les hits Les chiffres de vente de son album n’ont jamais été communiqués, mais les impressions laissent croire, que Gran Dosye a reçu un accueil favorable. « Fon Macaya », « Gadon Fanm », « Pou fanm », « Wanted » sont des morceaux populaires. D’autres chansons sont carrément des hits qui séjourneront encore longtemps dans les mémoires. « Prizon Federal », à titre d’exemple, loin d’être une histoire vécue, raconte avec élégance la misérable vie des citoyens dans les centres d’incarcération du pays. « Gran Dosye » est une musique qui cite les plus grands bandits du pays et les noms des policiers qui ont péri dans l’exercice de leurs fonctions. Blaze One dit avoir fait des recherches sur le net, à la télévision, la radio… pour écrire ce texte.
« Il y a eu des frustrés, mais personne ne m’a fait de menaces officiellement », nous confie le rappeur, serein. Pour « Istwa d’Ayiti », l’artiste dit qu’il voulait que les jeunes connaissent l’histoire de leur pays, leur rappeler leurs origines. Cela lui a pris entre deux ou trois jours pour accoucher les sept minutes qui figureront sur son deuxième album. Cette chanson, sourit-il, est un livre musical, une source de connaissances. Têtu, vantard, en couple avec G-Shine Zion, la voix féminine qui l’accompagne sur divers morceau, Blaze One est un artiste talentueux, un professeur de sciences sociales qui dispense ses cours à travers ses chansons.
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